Vous l’avez tant attendu la semaine dernière… ou pas. Malheureusement je n’ai pas pu assurer la 3ème mi-temps pour cause d’examens de fin d’année (que j’ai réussi bravo à moi). Du coup je rattrape le temps perdu cette semaine, attache toi l’article va sûrement être un peu plus long que d’habitude.
Paris, c’est fini !
Alors que le PSG aurait pu réussir la plus belle saison de son histoire, ils sont en train de tout gâcher. C’est assez paradoxal quand on y pense. Il y a un mois, après la qualification contre le Bayern Munich en demi-finale de Ligue des Champions, le PSG semblait être irrésistible. Fort collectivement, des joueurs qui vont à la guerre, des stars qui ne font pas les stars. Encore en lice pour un triplé historique (Ligue des Champions, championnat, Coupe de France), tous les voyants sont au vert.
Pourtant 1 mois plus tard, on retrouve le PSG détestable. Résultat ? On se dit qu’un gros tri doit être fait au sein de l’effectif… et de la direction. Il a suffi d’un algérien, au bon pied gauche, pour venir remettre en question tout ce que le PSG a créé.
Défaits à deux reprises face au futur champion d’Angleterre (1-2 2-0), les parisiens se sont ensuite écroulés en Ligue 1 en concédant le nul face à Rennes ce dimanche dernier, laissant les lillois à trois longueurs d’avance. Avec un calendrier plutôt « simple », Lille sera, sauf catastrophe, le futur champion de France. À deux journées de la fin, ils n’ont jamais été aussi proches.
Tuchel et Silva rêvent plus grand
C’est donc ça la définition du Karma ? Mis à la porte par le PSG, Thiago Silva (capitaine emblématique du PSG) et Thomas Tuchel (dernier entraîneur de la capitale, viré en décembre dernier) se retrouvent en finale de la Ligue des Champions avec Chelsea.
Ils vont donc tous les deux participer à leur deuxième finale de Ligue des Champions consécutives. Après être allés chercher le nul sur la pelouse des madrilènes (1-1), les blues ont confirmé leur qualification de la meilleure des façons à Stamford Bridge en s’imposant 2-0 face à la bande de Zidane.
Petite pensée pour Benzema qui a été la seule éclaircie madrilène sur les deux confrontations.
Zverev s’offre Madrid
En battant Matteo Berrettini, Zverev s’offre son quatrième titre en Masters 1000. Il a réalisé une semaine de rêve. Il se hisse en finale sans perdre le moindre set. Tombeur de Nishikori, Nadal, Thiem, notamment, il se présente en favori, la confiance gonflée à bloc.
On sait bien que Zverev est capable de faire de grandes choses, mais sans une confiance à 3000%, il peut vite perdre les pédales et connaitre des défaites incompréhensibles.
Zverev connaît un début de match assez compliqué avec un Matteo Berrettini qui joue juste et arrive à faire douter l’allemand. Pourtant il s’accroche et va chercher le tie-break. Le tie-break c’est dur psychologiquement, on en a eu la preuve.
Mené rapidement 5-0, c’est dos au mur qu’il se réveille et recolle à 5-4. Mise en jeu Berrettini, l’italien remporte le point et s’offre alors deux balles de set. Non, Zverev ne rend pas les armes, remonte à 6-6, s’offre même une balle de set, mais ça aurait été trop facile qu’il la remporte du premier coup.
Les hommes ne se lâchent pas, 8-8, c’est là que Zverev déconnecte son cerveau. Très fébrile au service et notamment sur seconde balle (7 doubles-fautes sur la finale) il tente deux premières balles… sans surprise il réalise une double faute et offre une nouvelle balle de set à son adversaire. Cette fois, il rompt et laisse filer la première manche à Berrettini.
On le voit tête baissée au début du second set, comme si la perte de la première manche était synonyme de défaite. Pourtant, il tient sa mise en jeu, ne montre aucune émotion et break au meilleur des moments. Solide au service, il ne perdra pas un seul jeu de service dans la suite de la rencontre. Il s’offre la deuxième manche et ira remporter le tournoi en faisant craquer son adversaire au milieu du troisième set. Score final 6-7 (8) 6-4,6-3, 2h42 de jeu.
Zverev vient remporter sur le sol espagnol son quatrième Masters 1000. À trois semaines de Roland-Garros, difficile de parier sur le futur vainqueur. La Next Gen semble être au top de sa forme, tandis que Nadal connaît une préparation délicate.
Hamilton en mode Champion du Monde
Ça a été deux semaines de rêve pour les fans de Formule 1 avec deux Grand-Prix consécutifs.
Avec 99 pôles positions dans sa carrière, Lewis Hamilton ne fêtera pas sa 100ème au Portugal. C’est son coéquipier Valteri Bottas qui remporte les qualifications et se situe en tête de ce Grand-Prix.
Lewis est deuxième, Vertsappen troisième. Avec une course sans trop de rebondissements Hamilton prend finalement la tête de ce Grand-Prix, il ne la lâchera plus jusqu’à la fin et signe sa deuxième victoire de la saison, devant son adversaire direct, Max Verstappen.
Une semaine plus tard en Espagne, plus précisément à Barcelone, Hamilton décroche (enfin) la 100 ème pôle de sa carrière devant Verstappen (deuxième sur la grille de départ). Aujourd’hui le pilote néerlandais compte réduire l’écart dans la course au titre de Champion du Monde et réalise un départ très agressif. Tellement qu’il prend la première place à Hamilton dès le premier virage.
Il garde un rythme parfait, ne commet aucune faute, et résiste au pilote britannique. À plusieurs reprises dans la zone DRS, Hamilton ne parvient pas à dépasser le pilote de chez Rebull, Mercedes décide alors de changer de stratégie. Les arrêts au stand seront cruciaux.
Redbull demande à son pilote de s’arrêter au 24ème tour, mauvais arrêt il reste immobiliser pendant 4,2 secondes au stand à cause d’un problème au pneu arrière gauche. On se dit alors que l’écurie Mercedes va faire arrêter son champion du monde pour contrer les Redbull et ressortir en tête de la course.
Non, Hamilton reste en course, perd du temps, notamment à cause de Mazepin, fidèle a sa réputation, qui ne respecte pas le drapeau bleu et empêche le pilote Mercedes de le dépasser. C’est au 28ème tour que Hamilton s’arrête au stand pour enfiler des gommes tendres, trop tard, Verstappen est revenu. Hamilton sort des stands avec 5 secondes de retard sur son concurrent direct.
L’écart se ressert, mais Hamilton ne peut dépasser le néerlandais, alors Mercedes réalise un coup de maître. L’écurie fait arrêter son pilote au 42ème tour, pour lui poser un deuxième jeu de pneus médiums. Redbull est pris de court et décide de laisser Verstappen en course avec ses pneumatiques, le finish s’annonce grandiose. Hamilton se lancer à fond à la poursuite de son rival, au point de le rattraper dès le 60 ème tour. Une seule tentative suffit à Hamilton pour prendre la tête de la course, on ne le reverra plus et s’impose.
Verstappen s’arrête à 5 tours de la fin pour enfiler des pneus tendres et tenter de réaliser le meilleur tour, synonyme d’un point en plus. Pari réussi, il signe la meilleure performance du circuit en 1’18.149 au 62 ème tour.
Hamilton gagne le Grand Prix et commence déjà à creuser un (léger) écart avec Vertsappen, qui devra vite réagir pour ne pas être larguer dans la course de Champion du Monde. Prochaine échéance, le Grand Prix de Monaco, le 23 mai.